Jours qui filent et lune floue
Il y a une semaine, mes parents étaient encore là. Nous avions passé un dimanche gris mais loin d'ici... enfin, à une trentaine de kilomètres, au bord de la mer là où commencent les falaises. Ça ne nous arrive jamais (ou presque): soit nous sommes en vacances, soit nous restons là, très routiniers au fond. Il y a une semaine j'avais envie de bouger et comme G. jouait au tennis dans cette autre station balnéaire, j'ai embarqué parents, bébés, ados, pré-ado et même copains, et malgré la pluie fine et le vent froid, malgré la route et quelques pleurs, malgré le manque de restaus et la demie heure à attendre que des tables se libèrent, malgré le repas très tardif et pas très raffiné, malgré tout, personne ne s'est plaint! Réussite totale donc! Vive la délocalisation du dimanche.
La semaine a passé vite. Un peu de garderie, beaucoup de jeux avec Mamie et Opa. Du soleil, un footing très agréable mercredi matin et des départs: d'abord mes parents, ensuite les deux grands. Et ce week end, nous sommes restés ici! A cinq hier, à quatre aujourd'hui. On s'est étonné ce matin de faire tout si vite quand les grands ne sont pas là! Deux journées maussades, vides, humides et froides, sauvées par une séance ciné qui a tout égayé (Le nom des gens - ne cherchez pas, ça ne passe pas chez vous, sauf si vous habitez aussi dans un trou perdu où les films n'arrivent qu'avec beaucoup, beaucoup, beaucoup de retard). Il n'y a que Thomas qui n'a pas apprécié: c'était la première fois qu'ils restaient à la maison seuls avec une baby sitter, sans aucun grand, et ça a coupé complètement l'appétit de Thomas!
Demain c'est lundi, Lucile et Thomas sont inscrits à la garderie. J'ai prévu de repeindre la chambre de P.: de la folie, et en plus il faut que ce soit fini vendredi pour le retour de M. et R. (ils sont au ski avec leurs grands parents, les veinards).