... ou, comment s'asseoir sur ses principes encore une fois n'est pas coutume...(Jamais de télé avant 3 ans!!!)
Dernièrement nous avons acheté un DVD à Lucile et Thomas, pas très convaincus que ça leur plaise, mais espérant gagner quelques minutes sans pleur, sans cri, sans être suivis et observés dans tous nos faits et gestes, sans eau renversée, sans sol jonché de jouets... Chez nous, le gêne du goût pour la télé doit être masculin (on parle de la petite enfance, après, c'est une autre affaire!): comme R. il y a 13 ans, Thomas s'est bien vite passionné pour le dessin animé, quand Lucile regarde ça d'un œil distrait, préférant sauter sur le lit (et tomber!) et crier, pleurer, nous suivre...
Thomas aime "Poupi téyé" comme il aime "U-i Poupi" aussi d'ailleurs. R. aussi aimait beaucoup feuilleter des livres, écouter attentivement nos lectures et regarder la télé, alors que les filles ne se sont intéressées au petit écran que très tard (mais travaillent beaucoup à se rattraper!).
Les séances télés restent courtes, Lucile étant très active pour appuyer sur les boutons ou tirer sur les câbles. "Kor Poupi téyé!" et si une grande sœur veut bien faire redémarrer la machine Thomas est content, sinon, ce n'est pas "kor" trop grave!

...suite.

De Notting Hill nous sommes allés à pied voir le fameux magasin Harrods en traversant Kensington Gardens. Le parc était presque désert, la journée très grise et froide. Moment de calme, avant d'affronter la cohue!

Le grand magasin était bondé et j'ai trouvé les décors trop clinquants, trop "j'vous en mets plein la vue"... bref j'ai pas aimé. Après un repas cher, peu copieux, mais bon, nous avons vite pris un bus qui nous a permis de voir, assis bien au chaud, les boutiques chics de King's Road, de traverser Chelsea et de rejoindre la Tamise. Ensuite nous avons longé le fleuve, tantôt à pied, tantôt en bus, pour voir Big Ben. Et puis marcher encore et encore, Covent Garden, Soho, Carnaby Street, la foule, les boutiques (surtout de grandes enseignes), les décos de Noël, et finalement être contents de prendre le bus pour rentrer à l'hôtel et se sentir bien dans ce quartier calme, un p'tit air de chez soi.

Samedi soir nous étions invités, à deux pas de l'hôtel... enfin deux pas à l'échelle de Londres! Je serais curieuse de savoir combien de kilomètres on a parcourus en un week end. (Un grand merci les amis, d'avoir eu le courage de nous préparer un bon repas, avec un tout petit bébé qui ne dort pas beaucoup la nuit et un dos en compote!). Nous nous sommes endormis...fourbus!
Et le lendemain, rebelote! Bus, marche, bus,marche, etc... Petit retour Sur Carnaby Street... tout était encore fermé! Nous sommes vraiment vieux matinaux pour les londoniens! Dans les quartiers touristiques, toutes les boutiques ouvrent le dimanche, mais plutôt après 11h voire midi. Pas de petit tour chez Liberty (je ne suis pas couturière!). Mais prendre le temps de visiter, tranquillement la National Gallery.  Les musées nationaux sont gratuits et j'avais peur que ça attire la foule: non, pas plus de monde que pour la collection permanente de  n'importe quel grand musée... et quelle collection!

Un petit creux pour G. à la sortie du musée. Moi, ça va, comme j'ai englouti deux énormes scones dans la matinée. J'adore les gâteaux en tous genres et j'ai été très déçue de ne pas trouver à tous les coins de rue des salons de thé aux pâtisserie alléchantes... c'est ma seule déception d'ailleurs (j'ai le souvenir d'un salon de thé avignonais, qui, à l'époque de mon adolescence, était tenu par des anglaises et où il faisait bon prendre le goûter... et je pensais qu'en Angleterre c'était partout comme ça!). Bref! G. a, lui, testé la saucisse-dégueu-de-rue britannique... il connaît bien l'allemande et l'autrichienne, celles des baraques à frites bien de chez nous... mention spéciale dégueu pour celle de Londres! Mais il n'en a pas laissé une miette!-)

Comme il pleuvait un peu, nous avons pris un vieux bus jusqu'à Tower Bridge. Le couvercle gris uniforme, après l'averse, s'est un peu morcelé, laissant même apparaître de temps en temps des touches de lumière jaune pâle et nous avons donc pu revenir à pinces le long de la Tamise. Vue sur la City. Passages d'une rive à l'autre sur chaque pont. Retour devant le musée Trafagar Square.

Nous avons encore eu le temps de prendre un bain de foule sur Oxford Street, d'acheter quelques boites de thé et de shortbreads et de manger sur le pouce à la gare. Week end riche et dépaysant... trop bien! Merci les copains et les parents!!!

Pour le début du week end, vous pouvez aller ici, puis là.

Après l'évasion outre Manche, la fuite... d'eau! Moi qui pensais pouvoir souffler un peu avec le retour de G. cette nuit, eh bien non! Réveil avec une flaque dans la cuisine! Heureusement que le plombier et son apprenti sont venus tout de suite. J'ai aimé suivre leur boulot: une vraie enquête, pas à pas, déductions, vérifications, pour réussir à creuser pile poil au bon endroit (oui, bien sûr, nos canalisations sont dans nos murs, c'est bien plus rigolo). Il n'y a donc qu'un seul trou maintenant dans la cuisine... c'est déjà ça. Et pas de douche pour demain matin! Matinée assez speed, donc, surtout avec les deux gnômes dans les pattes, Thomas fasciné par les ouvriers, Lucile effrayée.
Les joies des maisons plus toutes neuves... ça ne va pas m'empêcher de continuer ma balade londonienne.
Samedi matin, après un petit déj' pas terrible (le pain de mie industriel et les traces de margarine dans le pot de confiture, beurk!), nous nous sommes promenés sur Portobello Road. Son marché aux puces, ses brocanteurs et son marché alimentaire. Un p'tit crochet devant la librairie de "Coup de foudre à Notting Hill", petite pause thé et gâteau chez Books for Cooks (Miam!), quelques jolies boutiques. Levés tôt, nous avons été surpris de voir qu'avant dix heures tout était bien calme.

une petite pensée pour Chloé

à suivre...

Suivant vos conseils, nous avons profité à fond de notre week end londonien. Mais ces deux jours de liberté ont un prix... Il y a quelques courbatures aux mollets, résultat d'un crapahutage urbain intensif. Il y a surtout la bonne surprise du départ en déplacement de G. dès hier et la vengeance de Thomas, ou le bonheur d'être fatiguée du voyage et de se retrouver seule avec un bonhomme qui ne veut plus dormir à cinq heure du matin, qui pleure pour un rien et se défoule sur sa sœur! Je paie cash mon évasion... mais ne regrette rien... euh, si, c'était bien trop court! J'arrête de me plaindre, je vous raconte...

Nous sommes partis de la maison vers 15 heures. Bien trop tôt, car la gare de Calais Fréthun est très facile d'accès et que nous n'étions qu'une dizaine à embarquer dans l'Eurostar: départ du train 17 heures, arrivée 17 heures, magique! En une heure nous étions dans le centre de Londres. Acheter une carte, se repérer, découvrir qu'il y a un bus direct pour aller à l'hôtel, se tromper de trottoir pour prendre ce bus mais s'en rendre compte à temps, grimper à l'étage du bus à impériale, observer la vie de haut, Oxford Street, les décors de Noël, la queue pour rentrer dans le métro, la foule, les vitrines des grands magasins, puis le calme, Hyde Park et l'arrivée à Notting Hill.

Notre hôtel donne sur un petit square entouré de petits immeubles blancs tous identiques. La chambre est toute petite mais le couchage est confortable et la douche bien chaude (l'essentiel selon G.).

L'ancien copain de promo à qui nous comptons rendre visite le lendemain, nous a conseillé plusieurs restos. Nous choisissons celui qui nous semble le plus british (là). On n'est pas à Londres pour manger français! C'est un "gastro pub" (rien à voir avec une maladie): pub pour le niveau sonore, gastro pour les petits plats dans les grands. Je réalise que je suis vraiment une bille en anglais (une truffe, une quiche, même une quichasse!) et comme le vocabulaire de G. tourne autour de l'automobile... on est mal devant la carte. C'est bon , l'accueil est excellent, mais, même G., trouve son plat trop lourd (fait rarissime pour un estomac alsacien rodé à la choucroute bien garnie!). Petite balade dans Notting Hill by night, sans croiser Hugh... à suivre.

...à London (photo de M. l'année dernière en voyage avec le collège)

Demain nous partons à Londres en amoureux! Beau cadeau des copains (ces 40 ans je les aurai fêtés presqu'un an!). Beau cadeau car ils sont de garde pour s'occuper de la marmaille pendant que nous prendrons du bon temps rien qu'à deux! Contrairement à ce que raconte Wonder Woman allias V. (ça ne vous avance pas beaucoup!), nous n'y allons pas par les airs mais en train. Elle me charrie, connaissant ma phobie de l'avion. Mais qu'elle se rassure: passer sous terre et mer me colle presque autant la pétoche! Avec les années, je m'angoisse pour des déplacements de plus en plus courts. Est ce que ça va passer? Est ce qu'un jour je pourrai rêver, comme tant d'autres, de voyages lointains. Est ce que G. pourra enfin décoller pour d'autres destinations que celles imposées par son boulot (et sans changer de femme!)? Je sais cette peur absurde, je sais que je risque ma vie bien plus souvent au volant, mais je n'arrive pas à me raisonner. Cette peur est en plus très égoïste: certes je suis rassurée quand je sais mes enfants arrivés à bon port, mais je ne stresse pas des semaines à l'avance quand ils doivent partir loin de moi. Ce sont mes départs qui m'angoissent. Demain, nous partons à Londres, ma toux va un peu mieux et m'a permis de penser à autre chose; demain nous partons et je sais qu'une fois la porte refermée, assise aux côté de G. tout ira bien.

Jour des fruits et légumes de la coop bio. Quelques kilos de clémentines. Excellentes. "Cor toutines"! A deux ils en ont mangé au moins 6 au goûter. Elles ne le sont pas à chaque fois: le bio n'est pas toujours bon, ni éthique, (parfois même pas bio!). Thomas: "Toutines"!!
M.: "Dis CLé, Thomas"
Thomas: "Ké"
M.:  "MEN... CLé-MEN-TINE"
Thomas: "Ké...toutines"
Lucile: "Toutines, cor!!!"
Quant à moi, il va falloir que j'en mange un paquet pour venir à bout de cette saleté de toux qui me met à plat... Pas réussi à avoir de rendez vous chez mon généraliste, salle d'attente bondée à chaque fois que j'y ai mis les pieds (et pas possible d'attendre des heures sans les petits, et pas envie d'y rester des heures avec eux).

Samedi, nous avions notre matinée, G. et moi. Aussi longtemps que Sonia sera disponible, nous profiterons de ces quelques heures hebdomadaires rien que pour nous deux... Mais que faire quand il pleut sans arrêt? Pas de marche possible, besoin de rien au marché. Heureusement, il y a les amis, l'amie qui fête son anniversaire, les amis qui délèguent l'achat d'un cadeau (mais pas le choix du cadeau). Deux heures pour nous, deux heures pour aller acheter des places de spectacle au Carrouf de Berck, prendre la voiture, rouler sous la pluie et aller au supermarché! Trop bien! De quoi donner la pêche pour tout le week end, voire la semaine qui suit! Pas de bousculades dans les rayons, pas de queue en caisses, pas de stress, mais ennui, solitude, petite misère et gros soucis poussant tranquillement leur caddie. Même si je n'ai pas fait de thèse sur le sujet, je suis sûre que c'est le Carrouf le plus triste... du monde (soyons fous!). Mais aucun regret d'avoir fait garder les enfants pour passer une heure au Carrouf de Berck, tous les deux! En plus S. a apprécié son cadeau. Avant la pièce de théâtre, elle ira là... et j'ai bien envie d'y aller aussi! La soirée s'est terminée vers deux heures. A notre retour, Lucile était dans les bras de son grand frère. A trois heures elle ne dormait toujours pas...
Dimanche, réveil assuré par Thomas à 6H30. Calcul vite fait: nuit très courte! De l'avantage des jumeaux qui peuvent se relayer pour faire ch*** leurs parents!!! Journée dans le cirage, petite balade pendant la sieste (et le seul moment sans pluie) et tour avec Thomas et les filles au salon "U-I" ("du livre" pour ceux qui n'ont pas le décodeur du langage de Thomas).
Lundi, retour à la garderie!

Un jeudi de tempête. Pas possible de mettre le nez dehors.
Heureusement, mercredi soir, nous avions choisi un bon film, une Princesse de Montpensier qui nous a fait rêver: de beaux paysages, les tissus des costumes magnifiques, des acteurs pas mal (ah, Lambert Wilson!, les jeunots ont du mal à côté...).
Heureusement j'avais préparé, la veille, la pâte pour faire des croissants de lune... ils ont cuit le matin et on a picoré dans le plat tout l'après midi.
P. est allée à la piscine avec une copine, R. dans un "lasergame" et M. m'a aidée à ranger notre cagibi sous l'escalier... On a jeté une quantité incroyable de cartons, de sacs gardés "au cas où, ça peut toujours servir", quelques réserves périmées et j'ai donc pu ranger mon stock de pâtes bio (6kg de tagliatelles + 6kg de spaghettis + 6kg de coquillettes + 6kg de macaronis... ça prend de la place).

ceux qui connaissent verront la différence!

Recette des croissants de lune:
200g de farine
100g de noisettes entières mixées
180g de beurre
60g de sucre roux
2 jaunes d'oeufs
Mélanger farine, sucre et noisette, puis le reste. Former des rouleaux de pâte et les mettre au réfrigérateur une nuit. Façonner des petits croissants et les faire cuire 8 min à 200°. Les passer dans un mélange sucre glace vanille quand ils sont encore chauds (attention ils sont très friables)

couleurs d'automne / visitandine à la noisette version sans beurre / promenade du samedi matin avec Sonia pendant que Papa et Maman se baladent enfin seuls et que les grands jouent du piano ou font leurs devoirs

Depuis ce week end je me suis remise à boire... des citrons chauds avec une toute petite cuillère de miel. Boisson qui réchauffe, qui réconforte, qui guérit, qui requinque! (Et qui écoule mes stocks de citrons achetés en bien trop grande quantité à ma coop bio!!!). Il fait froid, ma gorge pique, je tousse. Les petits toussent eux aussi... à suivre!

Peut être que ce soir, après le cinéma, je mettrai une p'tite goutte de rhum dans mon citron chaud. Pour dormir plus vite ou pour oublier que le film était mauvais (j'irais bien voir La Princesse de Montpensier mais, les autres, plutôt Les petits mouchoirs et je crains de pire...).

Le mercredi tire à sa fin. Pas trop la course, les devoirs pouvant attendre demain. Ce matin, pas mal de cuisine, avec les deux gnômes comme assistants... on va dire... stressant! Quelle bonne idée, la première fois que je leur ai proposé de grimper sur des chaises pour faire un peu de pâtisserie avec moi. Clic, clac, billet sur le blog, trop mignons et tout et tout. Mais depuis, je ne peux pas éplucher une pomme, couper un oignon ou découper un poulet, sans qu'ils tirent un marche pied et y grimpent pour admirer mon travail et PATICIPER: jeter ou goûter les épluchures, essayer d'attraper le couteau, enfoncer son doigt dans la pâte, se pousser, tomber, crier... Ça m'apprendra! Après-midi taxi.

Pour Chloé qui m'a demandé la recette, la tarte au sucre que je fais presque à chaque anniversaire, car les enfants aiment tous, car il n'y a pas de chocolat. Elle est bien meilleure quand on la mange toute fraiche.

RECETTE

TARTE AU SUCRE

Ingrédients :

Tarte :

 250g de farine

 1 sachet de levure de boulanger (j'utilise Bri*ochin)

 3 cuillères à soupe de lait tiède

 2 cuillères à soupe d’eau tiède

 2 œufs

 100g de beurre

 2 cuillères à soupe de sucre

 1 cuillère à café de sel

Nappage :

 1 œuf

 2X50g de sucre

     40g de beurre

♣ beurrer et fariner un plat à tarte (plus le plat est grand, plus la tarte sera fine)

♣ mélanger farine et levure dans terrine

♣ ajouter eau et lait et pétrir 1min

♣ incorporer sucre, sel et œufs et pétrir 10 min ð pâte homogène

♣ ajouter le beurre en trois fois et pétrir à nouveau 10 min

♣ couvrir la terrine et laisser monter la pâte 50min

♣ verser la pâte dans le plat et l’étaler avec la paume de la main

♣ laisser monter à nouveau une bonne demi heure

♣ battre 1 œuf avec 50g de sucre et le répartir sur la tarte, saupoudrer avec les 50g de sucre restant

♣ parsemer la tarte du beurre coupé en petits dés

♣ enfourner

Cuisson :

♣  four 160 C

♣  20 à 25 min