Nous sommes rentrés samedi soir. Le temps de faire quelques courses, de vider les valises (enfin presque toutes), d'aller manger la galette chez des copains, de faire des lessives, de changer beaucoup trop de couches (ah, gastro, fidèle gastro...), de faire le tour de la maison des projets (modestes) plein la tête, et c'est reparti! On a fait le plein de famille, de cousins, de maison bondée, de moments de liberté,de foie gras et de champagne: on repart à bloc!

Pendant les vacances, ils ont joué... parfois seuls, parfois à deux. Là, Thomas se récite la comptine "mon premier est allé à la chasse, mon deuxième..." Lucile la connait aussi. Tous les deux commencent à parler entre eux. Et chantent beaucoup, surtout "la famille tortue"

Et puis à trois ça marche aussi (rarement faut l'avouer!). Là, ce sont Lucile et Marin qui jouaient ensemble. Thomas, les voyant bien se marrer, a voulu participer (mais il est un peu trop prudent). La petite poussette a passé un sale quart d'heure!

Pour faire les fous mieux vaut jouer avec Lucile. Pour regarder tranquillement "Mimi Sou-i", Thomas est le compagnon idéal.

G. et R. sont allés skier deux fois, les filles une fois. On a fait du lèche vitrine. J'ai craqué pour des soldes privés avec de super ristournes. On a fêté Noël des tas de fois, fait de super repas, reçu des cadeaux. On a dû encore soigner notre abonnée aux gastros. On n'a aussi rien fait et ça nous a fait du bien.   

Joyeux Noël

ici c'est les pieds dans la neige et Lucile n'aime pas du tout!

J'aurais pu raconter mon week end à Paris, les copines, les restaus(celui-ci est top!), les expos(ici ou là), la neige, mon frangin. Puis notre départ on ne peut plus stressant, G. m'amenant les enfants à Paris malgré la neige, moi déboulant gare de Lyon à la dernière minute, le train arrivant avec 1h30 de retard et les petits énervés et fatigués. Les rechutes successives de notre gastro adorée. J'aurais pu vous montrer le Ventoux, mais il est caché par des nuages gris et épais. Ou les nougats achetés dès lundi (là). Pour les cadeaux, je suis en panne cette année: inspiration en berne (les autres années ce n'était pas terrible non plus d'ailleurs!). Bref, billet atone, d'un blog au ralenti, d'une blogueuse un peu fatiguée (mais ravie de se laisser aller quelques jours chez sa môman et son pôpa).

Lucile hier par son Opa, un peu de soleil et grande douceur

Un jeudi de tempête. Pas possible de mettre le nez dehors.
Heureusement, mercredi soir, nous avions choisi un bon film, une Princesse de Montpensier qui nous a fait rêver: de beaux paysages, les tissus des costumes magnifiques, des acteurs pas mal (ah, Lambert Wilson!, les jeunots ont du mal à côté...).
Heureusement j'avais préparé, la veille, la pâte pour faire des croissants de lune... ils ont cuit le matin et on a picoré dans le plat tout l'après midi.
P. est allée à la piscine avec une copine, R. dans un "lasergame" et M. m'a aidée à ranger notre cagibi sous l'escalier... On a jeté une quantité incroyable de cartons, de sacs gardés "au cas où, ça peut toujours servir", quelques réserves périmées et j'ai donc pu ranger mon stock de pâtes bio (6kg de tagliatelles + 6kg de spaghettis + 6kg de coquillettes + 6kg de macaronis... ça prend de la place).

ceux qui connaissent verront la différence!

Recette des croissants de lune:
200g de farine
100g de noisettes entières mixées
180g de beurre
60g de sucre roux
2 jaunes d'oeufs
Mélanger farine, sucre et noisette, puis le reste. Former des rouleaux de pâte et les mettre au réfrigérateur une nuit. Façonner des petits croissants et les faire cuire 8 min à 200°. Les passer dans un mélange sucre glace vanille quand ils sont encore chauds (attention ils sont très friables)

couleurs d'automne / visitandine à la noisette version sans beurre / promenade du samedi matin avec Sonia pendant que Papa et Maman se baladent enfin seuls et que les grands jouent du piano ou font leurs devoirs

Depuis ce week end je me suis remise à boire... des citrons chauds avec une toute petite cuillère de miel. Boisson qui réchauffe, qui réconforte, qui guérit, qui requinque! (Et qui écoule mes stocks de citrons achetés en bien trop grande quantité à ma coop bio!!!). Il fait froid, ma gorge pique, je tousse. Les petits toussent eux aussi... à suivre!

Peut être que ce soir, après le cinéma, je mettrai une p'tite goutte de rhum dans mon citron chaud. Pour dormir plus vite ou pour oublier que le film était mauvais (j'irais bien voir La Princesse de Montpensier mais, les autres, plutôt Les petits mouchoirs et je crains de pire...).

Le mercredi tire à sa fin. Pas trop la course, les devoirs pouvant attendre demain. Ce matin, pas mal de cuisine, avec les deux gnômes comme assistants... on va dire... stressant! Quelle bonne idée, la première fois que je leur ai proposé de grimper sur des chaises pour faire un peu de pâtisserie avec moi. Clic, clac, billet sur le blog, trop mignons et tout et tout. Mais depuis, je ne peux pas éplucher une pomme, couper un oignon ou découper un poulet, sans qu'ils tirent un marche pied et y grimpent pour admirer mon travail et PATICIPER: jeter ou goûter les épluchures, essayer d'attraper le couteau, enfoncer son doigt dans la pâte, se pousser, tomber, crier... Ça m'apprendra! Après-midi taxi.

Pendant cette semaine de vacances, j'ai découvert les nouveaux nids des Serins  et de mon amie V. Les deux sont hauts perchés. Celui des oiseaux du Brésil, urbain, est idéalement situé pour toute la petite famille. Vue à 360°. Lumière (et pourtant il faisait un temps assez pourri). Chloé l'a déjà bien soigneusement décoré après l'avoir repeint... mais elle en parlera certainement, et bien mieux. Maintenant je pourrai penser aux cousins jouant d'une chambre à l'autre ou rêvant devant le spectacle de la ville ou des Alpes lointaines; je pourrai imaginer le chemin des tissus, des galons, des boutons et des breloques, de leurs étagères ou de leurs boites jusqu'à la machine à coudre,  la danse des ciseaux, des aiguilles et du fil, la naissance d'un sac ou d'un vêtement d'enfant; je pourrai voir les repas en famille, ou les dîners entre amis, les soirées télé (et pourquoi pas de petits espions en haut des escaliers), les goûters au retour de l'école, puis les devoirs... Pour atteindre celui de V., il m'a fallu prendre des petites routes qui grimpent, ralentir pour apercevoir dans la pénombre du soir les panneaux indiquant son hameau, hésiter, téléphoner, faire demi tour, dépasser un de ces immeubles triste comme ceux qui longent les routes des stations de sport d'hiver, dans le fond des vallées... et atterrir dans un quartier bobo-branché d'une grande ville! Une imprimerie désaffectée: les murs et la charpente ont été conservés pour abriter des modules très modernes, autant d'appartements tous différents. La ville est à deux pas (quand on connait le bon chemin!) et le soir, de la terrasse, on en aperçoit les lumières; le matin on peut voir  le soleil se lever derrière les montagnes. Et je suis ravie de mettre des images plus précises sur le théâtre de la vie de mon amie. Ce lieu peu commun lui va bien.

Vacances lyonnaises. Cousins à gogo. Froid. Lucile qui pleure très (trop) souvent: tousse, a mal au ventre, et puis je ne sais pas... Elle ne me lâche jamais. Dur, dur! Thomas comme un poisson dans l'eau. R. avec SON cousin (et MON ordi souvent, trop souvent!). Journée shopping avec les grandes déjà bouclée et les manteaux trouvés, achetés. M. qui doit lire Michel Strogoff et le résumer... elle s'y prend tard. Je trouve que je n'ai pas assez de temps pour m'occuper des grands. R. qui devrait se plonger dans ses cours de latin du CNED, mais qui n'en a pas le courage et là, je ne peux vraiment pas l'aider! Ça passe bien vite. Tout ce que j'avais rêvé de faire dans la grande ville, je ne le ferai pas, mais ce n'est pas bien grave. Et pas le temps non plus pour faire de longs billets... alors juste quelques photos vite prises.

taupinière toute fraiche de ce matin... arrrgh!!!

Ce matin, mes parents sont partis... départ de la maison 5H30, -3°C. Train de 8H annulé. Mais ils sont déjà arrivés, à l'heure pile. Matinée sans les grands parents et sans garderie, et des petits grognons. Arrivée du froid, toux qui perturbe le sommeil de Lucile, ils sont fatigués, pleurnichent pour un rien, et me collent tout le temps. Ils m'ont laissée un peu tranquille quand ils ont réussi à chaparder les faux billets de leur sœur, que j'avais pris soin de mettre en hauteur, petits billets qu'ils ont joué à glisser dans la fente du distributeur factice qui va avec, au risque de tous les corner et de les rendre trop tordus pour la machine délicate! Ensuite ils ont passé un peu de temps dans le lit de Thomas: quand ils sont grincheux, ils aiment se retrouver dans le petit espace douillet de leur lit, ce doit être presque aussi bien que les bras!
Hier: mercredi-taxi, comme tous les mercredis de cette année je crois! M. a fait du VTT avec son "club raid", pendant plus de deux heures (le soir elle avait mal aux fesses!). Elle ne voulait pas y aller, mais je ne lui ai pas laissé le choix, craignant la voir trainer devant la télé ou l'ordi tout l'après midi. La semaine dernière je l'avais déjà poussée pour le canoë: elle avait été récompensée car un phoque les avait accompagnés un long moment et c'était bien la première fois qu'elle en voyait un dans son milieu naturel. Après mes conduites, j'ai passé la tondeuse, j'espère que c'est la dernière fois de l'année. Mon père a ramassé à la pelle la terre des taupinières.
Ce matin, mes parents sont partis... la maison semble vide, mais les taupes s'en félicitent!   

P. 2004, 2006, 2007, 2008, 2009, 2010

Avant 2004, pas d'appareil photo numérique à la maison. Depuis décembre 2008, appareil photo monopolisé par les deux p'tits! Avant hier, P. se plaignait de ne pas trouver de belle photo d'elle récente, pour donner à sa correspondante anglaise en visite à l'école!
Aujourd'hui, P. a 10 ans. Elle participe à sa première rencontre d'athlétisme. C'est la première fois qu'elle ne fête pas son anniversaire à la maison avec presque toute la classe. Demain, avec ses meilleures amies, nous allons au parc *, P. étant fan de parcs d'attractions.

Depuis samedi, Mamie et Opa sont là. Or maintenant, Lucile et Thomas commencent à parler: pour l'occasion ils les ont rebaptisés Mimi et Popa... et je sais déjà qu'on sera déçu le jour où, imitant leurs ainés, ils ne les appelleront plus comme ça!

Vendredi soir je les ai rejoints à Paris pour le vernissage de l'expo de mon frère. J'y ai retrouvé aussi mon amie V. Soirée sympa car j'y ai rencontré des amis de mes parents que je n'avais pas vus depuis bien longtemps et un copain d'enfance. Mais impression curieuse d'être dans un autre monde.

Le lendemain, mes parents venaient ici pour aider G. tandis que je profitais de ma copine, de Paris, du beau temps, de l'appart prêté. En fin d'après midi je choppais R. dans une gare et son cousin dans une autre. V. repartie, j'avais 24H avec deux ados de 14 ans. J'appréhendais un peu la soirée... elle a été excellente, brasserie un peu chic, même pas un blanc dans la conversation. Dimanche, pour eux salon de l'auto, pour moi... euh... beaucoup de métro et très vite marre de la ville, du monde, d'être seule. Je ne suis définitivement pas citadine.

Depuis samedi, Mamie et Opa sont là, j'ai de l'aide, à nouveau du choix dans les photos, de la compagnie toute la journée, des animateurs pour les jeux des bébés ... des gardes malades pour deux petits enrhumés et fiévreux chacun son tour!

Lucile

Thomas découvrant les boudoirs

Depuis plusieurs jours, les hérissons ont la bonne idée de venir plus tôt piller la gamelle du chat, pour le plus grand bonheur des petits qui les attendent tous les soirs!

et après avoir bien tout dévoré ils nous laissent une jolie petite crotte sur le paillasson!