"déballé(e)", définition régionale: adj, fait d'être à la fois déçu et dépité, c'est le contraire d'être emballé, c'est la déception après s'être trop emballé... rien à voir avec un quelconque emballage !
Recalée. Depuis longtemps, je voulais m'inscrire comme potentielle donneuse de moelle osseuse. Je ne sais même plus ce qui m'avait donné cette idée. Je sais juste que ma grossesse avait retardé mon inscription. Qu'ensuite en passant par là ça avait tout relancé. Que pour m'inscrire tout semblait assez simple: pré-dossier internet, puis premier courrier avec pré-dossier médical à remplir. Et puis hier autre courrier: suis recalée! La formulation ressemble à celle des réponses automatiques qui donnent suite aux envois de lettres de motivation et de CV pour postuler à un job. Un petit coup de fil m'apprend que c'est à cause de ma réponse positive à la question "avez vous déjà eu des sciatiques ou lumbago"... J'ai beau expliquer qu'à 40 berges (bientôt!) et 4 grossesses, j'en connais pas beaucoup qui n'ont jamais mal au dos... Suis recalée, réformée!
Déçue. Par l'attitude de mon grand. Son nouveau truc: les leçons de morale! Qu'il tente de me donner assez régulièrement. Dimanche dernier, alors que nous sommes en train de prendre l'apéro avec des amis, il me reproche en public d'avoir parlé d'une façon peu aimable à un copain qui venait le chercher pour jouer au tennis. Les faits sont anciens (il sait bien jouer sur ma mémoire... je ne risque pas de me souvenir des circonstances exactes dans lesquelles j'ouvre la porte à tous ceux qui passent par ici!). Je reconnais être parfois désagréable et facilement irritable. J'en ris volontiers et accepte la critique. J'essaie de me corriger. Mais le reproche en public d'un fait non avéré... j'ai du mal à avaler. Hier soir rebelote. Vénéré Ado est adorable: normal il regarde avec moi le premier épisode de Dr House (mon péché mignon). Comme à chaque fois il tente en vain de me convaincre de le laisser regarder le second. Le deuxième épisode commence et le voilà qui se pointe pour me demander s'il reste du sirop antitussif: "j'sais pas" (c'est ma réponse sur un ton tout à fait neutre de celle captivée par le petit écran). Et la ça dérape: "tu préfères regarder la télé plutôt que t'occuper de moi", "je vais ENCORE tousser toute la nuit" (il n'a pas toussé une seule fois de la soirée!), "tu pourrais au moins me dire où sont rangés les sirops" (tu vis ici depuis peu????)... et reproche sur reproche, et il s'enfonce dans la mauvaise foi.
Découragée. Ma stratégie, pour intégrer, en douceur, les bébés à la halte garderie, est, faut le reconnaitre, un fiasco. J'ai pourtant renouvelé la méthode qui avait si bien marché avec n°3: un mois de visites régulières mais toujours avec moi, puis commencer doucement à les y laisser un peu seuls. Lucile n'aime pas du tout. Elle se méfie, maintenant ,même quand je reste avec eux et ne supporte plus qu'on l'approche. Samedi soir, j'étais en train de leur donner le bain quand la baby sitter est arrivée: Lucile s'est mise à hurler dès qu'elle l'a vue et Thomas, pris de panique, a enchainé!
Fatiguée. Tout ça commence à me fatiguer. Alors quand, en plus, on sort vendredi ET samedi soir et qu'on prend un apéro à rallonges le dimanche soir (on se passe de plus en plus difficilement de l'apéro dinatoire du dimanche soir qui prolonge le week end et évite de penser au lundi à venir)! Et ce n'est pas le prochain week end que je vais me reposer: virée parisienne avec une amie. D'ailleurs si vous avez des bonnes adresses...
Déballée, par ce début de semaine, en espérant que la fin va m'emballer! Promis, la semaine prochaine, j'vous dis quoi!