Grandes vacances... épisode 4
Budapest
Nous y sommes arrivés le 5 août en début d'après midi. A Budapest nous dormons à l'hôtel (merci Princesse!): la chambre des parents, celle des enfants... royal! Le Centrál Dominik Panzió est très bien situé, à deux pas de la plus vieille ligne de métro d'Europe Continentale (dixit notre petit guide) et de l'avenue Andrássy. Le bâtiment est tout propret dans une rue fort grise. On a la même impression qu'il y a 15 ans: par endroit, dans Budapest, on se croirait dans une BD de Bilal.
Mais au bout de la rue, l'avenue est claire et nous mène dès le premier après midi aux thermes Széchenyi. On essaie tous les bassins, ou presque, passant d'une eau à 20° à une à 40°. Il y a beaucoup de monde, touristes et hongrois. Les enfants sont ravis. On est tous détendus.
Soirée dans le centre de Pest. Dîner en terrasse (on est content, la pluie était annoncée!). Promenade le long du Danube (qui n'est pas plus bleu qu'à Vienne), groupe de jeunes musiciens qui chantent des airs de musique folklorique avec un enthousiasme communicatif, quelques gâteaux de la pâtisserie Gerbeaud (la plus fameuse à ce qu'il parait!)... et retour en métro.
C'est le tonnerre et la pluie qui nous réveillent. On part pour Buda, toujours en métro, puis à pied. Ça grimpe! On se balade, avec les touristes... Des véhicules officiels non loin du château (réception des ambassadeurs par le nouveau président). On goûte et on adore une drôle de brioche, cuite à la broche...
On redescend. On passe devant le Gellert ... encore des bains! Trop pour R., on passe notre chemin, on re-traverse le Danube pour visiter un grand marché couvert: paprika, saucisses, foie gras et surtout fruits et légumes à profusion. On y grignote.
Rues piétonnes (que des touristes) puis goûter royal au Café New York. Nous sommes fatigués, tous les cinq. Drôle d'impression: on ne comprend pas un traitre mot de cette langue, et les gens nous semblent fermés, sombres et parfois même désagréables. Les filles disent préférer Vienne, R. adore Budapest (pour lui c'est comme Lyon: une ville c'est plus chouette quand le fleuve passe au milieu, pas comme à Vienne) et moi j'aurais envie d'y revenir, d'y connaitre quelqu'un, qu'on m'explique pourquoi cette froideur, cet air hostile, d'y prendre plus de temps. Là où on est tous d'accord: on veut manger des pâtes... super restau italien (sourire italien et prix italien ;-)
Une dernière bonne nuit d'hôtel et c'est le retour via Vienne (et visite du Belvédère: fallait quand même voir quelques Klimt!)...
Trop hâte de retrouver Lucile et Thomas.