Dimanche nous ne sommes partis qu'à midi 1/2, après le repas des bébés et après avoir englouti nos sandwichs. La nuit avait été assez mauvaise, puisque miss Lucile s'était réveillée (chose dont elle n'est pas coutumière), bien décidée à ne pas se rendormir! Elle a dû sentir que je ne voulais absolument pas qu'elle pleure (nous avions deux invitées!) et en a profité pour venir faire un tour dans notre lit et se faire un peu câliner. Pour finir elle a quand même pleuré (même pas une minute!) et s'est vite rendormie dans SON lit. Le dimanche a malgré tout bien commencé car tout le monde s'est réveillé assez tard pour un week end de changement d'heure.
A trois heures nous étions garés sous la tour Eiffel... enfin presque. En arrivant au niveau du périf, nous l'avions aperçue et les grands avaient eu envie d'aller la voir de plus près, surtout fille moyenne. Ciel bleu, animation, promenade d'une heure après un voyage sans un pleur... tout allait bien. Mais ça n'a pas duré!
Craignant d'être en retard à la gare, j'ai donné le goûter pendant le trajet. Je ne suis pas souple et j'ai mal au coeur en voiture. Pourtant ça se passe comme ça: les bébés sont assis tout à l'arrière de la Scénic, dans le coffre; je rabats le siège arrière central et m'installe dos à la route (pas très autorisé tout ça!) et face aux deux bouches affamées, les deux grandes me servant de porte petits pots/ cuillères/ biberons, et c'est parti. C'est hyper inconfortable (dos d'âne et virages super!) et ça me donne illico envie de vomir. A peine la becquée terminée, nous étions dans un bouchon et Lucile s'est mise à pleurer. Dans ces moments là, je ne suis vraiment pas zen: larmes, "c'est sûr on va le louper le train", "je vais devoir y aller à pieds avec les 5 et tous les bagages", "c'est la dernière fois que je pars seule avec les enfants" (ça, c'est à chaque vacances)... D'habitude, Monsieur me rassure, mais là il a vraiment cru aussi qu'on allait arriver en retard! Heureusement, the boss nous a conseillé de changer d'itinéraire et ça s'est avéré efficace. Re-coup de stress en arrivant dans le parking, car pas de place libre en vue. Course jusqu'au train! Monsieur a même eu le temps de nous monter la poussette et une valise et de prévenir le contôleur que sa (cruche de) femme avait composté les billets de retour! Ensuite deux heures d'haltérophilie surtout avec Lucile qui n'avait toujours pas digéré le goûter dans la voiture, qui était très énervée jusqu'à ce qu'elle recrache tout son bib d'eau sur ses habits et que je la change entièrement. Le biberon du soir nous a permis de souffler dix minutes, mais vraiment pas plus! (Faut pas que je pense au retour!)
La nuit qui a suivi a été celle de Thomas (Lucile n'a pas oublié de lui passer le relais): toux, pleurs, cris, il a fini dans mon lit... mais a fait la grasse mat jusqu'à 8H15!
Bref, hier soir, à dix heures j'étais au lit et à dix heures cinq je dormais!