dimanche, 17h, une sieste un peu tardive

Après un week end tranquille, sans aucun excès (punaise, on vieillit, on s'est même couché tôt!), un début de semaine sans grand entrain. Rien n'aboutit... sauf les catastrophes, la nature, l'atome mais aussi la fureur des hommes en Libye.

Et ce soir, faut vraiment regarder Arte. Le film de Marie-Monique Robin Le monde selon Monsanto était déjà remarquable, celui là doit aussi être à voir. Et puis, là, nous pouvons encore agir, ne pas rester endormis trop longtemps.

Le week end dernier a été très riche. R. m'a accompagnée pour une escapade de même pas 48 heures: départ 11h samedi, retour 23h30 dimanche, en train. Et pendant ce jour et demi: j'ai déjeuné dehors au soleil avec ma copine (et j'ai ensuite mis des heures à me réchauffer), j'ai fait un saut dans une librairie avec mon frangin (et la libraire a eu le temps de m'énerver), il m'a offert un disque, j'ai fait un autre saut dans une boutique blogo-branchée et chère (mais j'ai quand même craqué... raisonnablement), j'ai montré vite fait (mal fait) un petit bout du Marais à R., j'ai bu un thé avec Chloé (et je crois que R. l'a un peu vexée, pourtant il m'a bien dit qu'il trouve sa nouvelle coiffure très chouette!), c'était trop court mais un autre train nous attendait (j'ai bien cru le rater!), je suis allée dans le Loiret, j'ai revu ma filleule et j'ai passé de très bons moments dans sa famille (je trouve que c'est assez intimidant de participer à une fête de famille qui n'est pas la sienne, juste comme marraine, c'est un sacré honneur, faut être à la hauteur!), j'ai beaucoup mangé, un peu parlé, surtout écouté et regardé tous ces sourires, on a fêté ses 10 ans, et puis il fallait rentrer, le train était bondé, j'ai écouté les conversations de trois étudiantes (R. aussi je crois, de toute façon elles parlaient très fort on ne pouvait plus lire), j'ai découvert le nouvel appart de mon frère, et à nouveau couru pour sauter dans le dernier train. Lundi, le réveil a été difficile!

Et c'est quoi le rapport avec ces photos? Dans ma conversation avec Chloé, je lui avais promis des vues de la chambre de M. avec les "ronds" que nous avions ajoutés pour la rendre plus "fille" quand elle a emménagé dans cette chambre qui était à l'origine la nôtre. Tout ça pour montrer que oui, c'est mieux de tracer les cercles avec un compas et de les peindre avec soin! Ici, c'est à main levée et avec quelques (nombreuses)  traces de pinceau!

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début de matinée, hier et aujourd'hui . belles journées . soleils différents (timide ou flamboyant) . difficile de les prendre en photo

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rosée . Lucile et Thomas étonnés de me voir allongée dehors avec mon gros objectif .

encore plus étonnés (horrifiés) de voir le chat dévorer la tête d'un petit lapin

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Mercredi, j'avais demandé à Sonia de venir garder Lucile et Thomas pour pouvoir aller acheter le cadeau d'anniversaire de ma filleule avec les filles. Après une bonne balade-lèche-vitrines-bord-de-mer-sous-le-soleil, je suis passée au supermarché qui est à deux pas de chez moi. M. et P. sont rentrées à pied à la maison où les attendaient Lucile et Thomas. Et moi je m'apprêtais à passer une petite heure au rayon presse puis sur le parking. Et là, je me suis dit: faut faire quelque chose, t'as vu où t'en es???? Devant repartir faire le taxi (chercher R. chez un copain pour le conduire chez un autre...   inconvénients de la vie à la campagne, les distances et l'absence de transports en commun), j'avais en effet le choix entre rentrer à la maison pour repartir ensuite et subir les pleurs hystériques des deux petits, ou tuer le temps dans ma bagnole! Autant ils ont accepté (presque toujours) la garderie et le fait que je n'y reste pas, autant, à la maison, le moindre départ, la moindre activité qui m'éloigne d'eux ne serait-ce que de quelques mètres ou l'arrivée de quiconque pouvant ressembler de près ou de loin à une baby sitter, les met dans tous leurs états! Adepte du "je vous dis quand je m'en vais", ça ne change rien, même si je ne dis rien, ils ont peur que je parte. Ma copine E. pense que c'est parce que je suis toujours prête à céder. Je ne sais pas, je ne sais plus ce que je dois faire, ce que j'ai mal fait, mais je sais que j'en ai marre!

A côté de ça, ils grandissent. Ils parlent de plus en plus. Attention! De plus en plus ne veut pas dire de mieux en mieux! Lucile ne quitte pas sa tétine et on ne comprend donc pas bien ce qu'elle dit (mais on ne comprend pas non plus sans tétine ;-). Thomas élude la fin de chaque mot. Ainsi "Popi lu" peut signifier "le Popi qu'on a déjà lu" ou "Popi avec la luge". Mais, tant qu'on ne comprend pas il insiste, montre, va chercher autre chose pour nous aider à comprendre... ça semble bien plus compliqué que de finir ses mots! Ils se disputent pas mal aussi, Lucile est adepte du tirage de cheveux, Thomas a tendance à tout s'approprier. Ils sont têtus et moi je cède certainement trop souvent. Hier Lucile va chercher son doudou qui est par terre. Thomas court pour le ramasser en premier (pas méchament d'ailleurs, juste pour le lui donner). Mais Lucile veut le prendre seule. Dispute, elle le lui arrache des mains... et le balance à terre pour pouvoir le ramasser elle même! Arrgh!!! Le soir il y a aussi dispute systématique pour LA cuillère "nounou" ou "maou":, mais Lucile est plus facile à convaincre de prendre d'autres couverts. Thomas peut pleurer longtemps pour obtenir un bavoir bleu , d'ailleurs tout devrait être bleu pour Thomas!!! Ils sont encore très bien avec des couches et de toute façon ont peur du "caca-pot" et ça, ça me barbe aussi!

Voilà, j'en suis là... Et si vous avez un truc miracle pour dissoudre (un peu) la glue qui accroche les petits à leur mère (poule?), j'achète!

Bon week end.

 balade dominicale dans les dunes, l'hiver est tenace malgré quelques notes printanières

Promesse tenue: beau week end! Tous réunis. Vendredi soir nous étions vingt à la maison, vingt pour l'arrivée de notre copine, vingt pour les quinze ans de L. de retour du ski avec mes deux grands. Puis dix à la maison tout le week end. Hier soir, en se couchant, on s'est fait la réflexion qu'on ne s'était pas senti à l'étroit dans notre maison (et pourtant  on la trouve souvent trop petite)! On a même eu du soleil dimanche... que demander de plus?

Aujourd'hui nous sommes à neuf.

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Ça y est, la chambre de P. est toute blanche, beaucoup plus claire. Et de clarté, on en a besoin! Dehors aussi tout est blanc, de brouillard et d'humidité. Heureusement quelques fleurs (blanches!) offertes par ma grande (remerciement pour la chambre?) , l'arrivée de ma copine et de ses enfants et le retour des deux grands annoncent un beau week end!

...pour me changer du blanc du rouleau. La chambre de P. passe du bleu, très foncé par endroits, au blanc, à la force de mon poignet. Lucile et Thomas vont toute la matinée à la garderie, profitant du calme relatif des vacances: je peux donc peindre le matin, pendant leur sieste et un peu le soir... quand je ne fais pas de courses, la cuisine, les lessives...

Hier nous avons profité du beau temps (très rare en ce moment) pour aller découvrir l'aire de jeux qui est à 500m à peine de la maison, mais que ne connaissions pas pourtant!

hier, jeux et coucher de soleil

Quelques touches de couleur, pour oublier le gris d'aujourd'hui aussi, et la noirceur de mon humeur.

Il y a une semaine, mes parents étaient encore là. Nous avions passé un dimanche gris mais loin d'ici... enfin, à une trentaine de kilomètres, au bord de la mer là où commencent les falaises. Ça ne nous arrive jamais (ou presque): soit nous sommes en vacances, soit nous restons là, très routiniers au fond. Il y a une semaine j'avais envie de bouger et comme G. jouait au tennis dans cette autre station balnéaire, j'ai embarqué parents, bébés, ados, pré-ado et même copains, et malgré la pluie fine et le vent froid, malgré la route et quelques pleurs, malgré le manque de restaus et la demie heure à attendre que des tables se libèrent, malgré le repas très tardif et pas très raffiné, malgré tout, personne ne s'est plaint! Réussite totale donc! Vive la délocalisation du dimanche.
La semaine a passé vite. Un peu de garderie, beaucoup de jeux avec Mamie et Opa. Du soleil, un footing très agréable mercredi matin et des départs: d'abord mes parents, ensuite les deux grands.  Et ce week end, nous sommes restés ici! A cinq hier, à quatre aujourd'hui. On s'est étonné ce matin de faire tout si vite quand les grands ne sont pas là! Deux journées maussades, vides, humides et froides, sauvées par une séance ciné qui a tout égayé (Le nom des gens - ne cherchez pas, ça ne passe pas chez vous, sauf si vous habitez aussi dans un trou perdu où les films n'arrivent qu'avec beaucoup, beaucoup, beaucoup de retard). Il n'y a que Thomas qui n'a pas apprécié: c'était la première fois qu'ils restaient à la maison seuls avec une baby sitter, sans aucun grand, et ça a coupé complètement l'appétit de Thomas!
Demain c'est lundi, Lucile et Thomas sont inscrits à la garderie. J'ai prévu de repeindre la chambre de P.: de la folie, et en plus il faut que ce soit fini vendredi pour le retour de M. et R. (ils sont au ski avec leurs grands parents, les veinards).

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comme là mais à l'envers
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Il y a deux jours j'ai sorti la scie du super-couteau-outil-suisse de G. pour enlever deux barreaux du lit de Thomas. Maintenant il peut se coucher tout seul (mais rarement seul, Lucile le suivant à chaque fois!). Mais comme il ne sais pas encore enlever sa turbulette* , le matin, il continue de hurler "mamaaaaaaaan!!!!" dès qu'il est réveillé. C'est pas demain la veille de ma prochaine grasse mat'!

*d'ailleurs moi aussi j'ai du mal avec sa fichue fermeture éclair de m*** qui se coince à tous les coups, comme avec la fermeture des sièges auto ou des tas d'autres articles de puériculture, à croire que ceux qui les conçoivent n'ont jamais vu un gamin de leur vie (un vrai, pas en plastique odeur vanille!) ni une mère d'ailleurs (ils pensent certainement qu'on a trois voire quatre mains?)